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Expo Universelle 2025 : clap de fin

Chiautempan Le Premier ministre a annoncé, dans une lettre adressée à l’AFP au Journal du Dimanche, que la France retirait sa candidature, en invoquant les faiblesses structurelles du dossier.  

Rio Grande da Serra Par Françoise Monfort

C’était l’un des projets phares de la Métropole avec les JO 2024 et la coupe du monde de rugby (2023). Dimanche 21 janvier 2018, la nouvelle du retrait de la candidature de la France pour accueillir l’Exposition Universelle 2025 autour du Grand Paris est tombée dans les médias comme une vulgaire dépêche. Soutenue à l’époque par l’État, la Ville de Paris, la Région Ile-de-France et la Métropole du Grand Paris, elle avait été déposée auprès du BIE (Bureau International des Expositions) en septembre 2017.

Par une lettre adressée au comité ExpoFrance 2025, publiée par l’AFP et le Journal du Dimanche, le Premier ministre Edouard Philippe a motivé son choix en invoquant les “faiblesses structurelles” du projet, faute de “garantie publique” dans un contexte de “redressement de nos finances publiques” et a dit refuser de “grever l’avenir” par des engagements supplémentaires ”non maîtrisés”.

cunningly Vives réactions

Le comité de candidature ExpoFrance 2025, par la voix de son président Jean-Christophe Fromantin, ne comprend pas ce soudain revirement qu’il assimile à un renoncement, voire à une reculade. Sur RTL, ce 22 janvier, il accusait le Premier ministre d’avoir “plus d’égards pour ceux qui menacent et qui cassent à Notre-Dame-des-Landes que pour les entreprises et les personnes qui bâtissent ce projet d’exposition universelle depuis 7 ans”. Valérie Pécresse, présidente de la Région (LR), estime pour sa part que cette décision “mérite des explications”.

Edouard Philippe en a pourtant fourni trois majeures à ses yeux. Le défaut de partenaires privés “prêts à s’exposer significativement au risque commercial de l’exposition” et de prises en compte de “certaines hypothèses de fréquentations défavorables”. Troisième point d’achoppement : l’investissement public représenté par “la cession gratuite du foncier par l’établissement public d’aménagement Paris-Saclay” sur laquelle repose en grande partie le projet selon le Premier ministre.

Durovray promet une “guerre” au gouvernement

C’est en effet sur le plateau de Saclay (photo), au nord-ouest de l’Essonne, que devait s’élever le village global, cœur du dispositif proposé par la France dont le thème portait sur “La Connaissance à partager, la planète à protéger”. Après l’hypothèse d’un report éventuel de la desserte du site par la ligne 18 du Grand Paris Express en 2030 au lieu de 2024, le président du conseil départemental de l’Essonne François Durovray (LR) ne décolère pas. Dans Le Parisien du 22 janvier, il menaçait le gouvernement de “guerre” si le projet était également remis en cause. Dans ce continuum d’égrenage cher au gouvernement, des annonces à ce propos devraient être faites mardi 23 janvier.

Crédit photo : DR.

 

 

 

 

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